Biographie de Jean Zay




Jean Zay

[Né à Orléans en 1904 - Assassiné à Molles en 1944]
 

 

Ses parents sont : Léon Zay, directeur d'un journal radical-socialiste "Le Progrès du Loiret" et Alice Chartrain, institutrice. 
Jean Zay fait ses études à Orléans. Il se marie à Madeleine Dreux. Ils ont deux filles, Catherine et Hélène. 


Son parcours

Le politicien 
Après des études brillantes, il devient avocat en 1928 et commence à s'intéresser personnellement à la politique. Après avoir été élu député radical du Loiret en 1932, il devient ministre de l'Education nationale en 1936. C'est grâce à lui qu'apparaît l'obligation d'être scolarisé jusqu'à 14 ans. S'intéressant également à la culture, il fonde le musée de l'Homme et le musée d'Art moderne. Il oeuvre aussi pour la création du Centre national de recherche scientifique (CNRS) qui est créé en 1939. 

Quand en 1939 la 2nde Guerre Mondiale éclate, il s'engage dans l'armée française, c'est un fervent opposant au Régime de Vichy. Mais il est condamné en 1940 par le gouvernement de Vichy pour avoir déserté devant l'ennemi. Emprisonné à Riom, il est enlevé par des miliciens déguisés en résistants en 1944. Ils l'assassinent à Molles, à l'âge de 40 ans.

L'écrivain
Jean Zay était aussi un homme de lettres. En prison, il écrit "Souvenirs et solitude", publié en 1945. Mais il a écrit d'autres ouvrages comme "Chroniques du Grenier" ou "La Réforme de l'enseignement".

 

Jean Zay aujourd'hui
 

Un prix Jean Zay est créé en 2005, qui récompense des oeuvres littéraires défendant des valeurs républicaines. Ayant profondément marqué la IIIe République, Jean Zay est réhabilité le 5 juillet 1945 et le 21 février 2014, ses cendres sont transférées au Panthéon, après la décision du président François Hollande. De nombreux établissement scolaires portent aujourd'hui le nom de Jean Zay, ce qui marque son importance dans l'histoire de l'Education.